Si l’on vous dit qu’un vélo peut transporter une scène, y croyez-vous ? La Poursuite l’a fait. Alors que la saison des festivals commence, l’association, qui promeut la culture décarbonée et de la mobilité douce nous présente sa cyclo-scène. Un moyen de monter un festival de A à Z en n’utilisant qu’une énergie, celle des mollets ! Par exemple, vous pourrez la découvrir jeudi 1er août au parc de la Cerisaie pour leur festival “Ta Belle Allure” avec les Graines Électroniques et le Collectif Librations dans le cadre du programme tout le monde dehors de la Ville de Lyon.
Le Transport, le poids lourd de l’événementiel
Selon les quatre scénarios élaborés par le CNM lab, le laboratoire d’idées du Centre national de la musique : à horizon 2050, il est urgent de “produire, consommer et se déplacer autrement pour l’écosystème musical en lien avec les enjeux bas-carbone et les tensions sur les ressources”. Ajouté à cela, l’Ademe évalue que “79 % de l’impact carbone des événements est dû au transport des personnes et à la logistique” et en cela, l’association La Poursuite à la solution.
Au cœur de La Friche Lamartine, lieu d’expérimentation et de création artistique collaboratif, La poursuite à évidement trouvée sa place. Leur quotidien : créer des festivals cycloportés, former des équipes artistiques itinérantes à vélo, proposer des “formations-actions” pour les tournées à vélo et développer des guides adaptés aux cyclistes.
Pour les concerts, la scène était le défi principal. Ils ont alors conçu une scène de 11 m² à assistance électrique et avec un dispositif de freinage. Pour traverser tout le territoire, l’assistance électrique à une autonomie de 90 km et la cyclo-scène est capable de grimper des pentes à 13 %. Un dispositif 20 fois moins impactante qu’une camionnette.
Découvrez là en image dans notre reportage et retrouvez notre reportage avec l’association partenaire du festival Ta Belle Allure, les Graines Électroniques qui organisent des festivals limitant la jauge de festivalier à 500.
“Toujours plus de vélo, moins de pétrole et plus de guiboles.”
Théo de Boissezon, musicien et membre de l’association La Poursuite